La Face cachée de l’Industrie de la Laine

Petit tour d’horizon d’un business pas si doux que ça.
La laine désigne un ensemble de fibres provenant d’animaux différents (laine de mouton, laine angora, laine cachemire, laine du mohair, laine alpaga). L’industrie de la laine ne semble pas au premier abord entraîner de souffrance animale. Mais à l’origine les moutons muent d’eux-mêmes, l’homme n’a pas toujours tondu les animaux. Mais les éleveurs ont fait en sorte de créer des races qui ne muent pas afin d’acquérir un meilleur profit. Donc le but d’un industriel, comme tous les autres commerces liés aux animaux, n’est pas le bien-être animal mais la recherche de rendement. Et ce n’est évidement pas les petits éleveurs qui fournissent de la laine pour un commerce international.
1 – La laine de mouton
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Nous nous demandons rarement ce que peut engendrer la production de la laine de mouton. D’une part, une grande partie de la laine est importée d’Australie, le plus gros producteur devant la Chine. L’Australie utilise le trafic par voie maritime. Lorsque les moutons cessent d’être productifs, ils sont exportés pour être abattus dans d’autres pays. Les moutons malades et les agneaux sont jetés à la mer. Les traversées sont souvent très longues, 3 semaines voire plus. Les moutons ne peuvent donc se détendre et sont obligés de rester au contact permanent de leurs excréments avant d’arriver à leur but final : la mort. D’autre part, les moutons d’Australie sont élevés en plein air mais de façon intensive. Donc, leur espace est très restreint. A cause de ces élevages massifs, les éleveurs ne peuvent pas les soigner et les entretenir de façon correcte. Ils sont bien trop nombreux pour que les éleveurs se préoccupent de leur bien-être.
Lors de sécheresse, les éleveurs n’ont pas les moyens suffisants pour abreuver leurs moutons en nourriture et en eau et des troupeaux sont laissés à l’abandon. Ensuite pour des questions de rentabilité, les éleveurs les castre, leur coupe la queue, leur prélèvent de la chair pour éviter des infections dues à l’excès de laine, sans soins et sans anesthésie. Leurs plaies n’ont souvent pas le temps de cicatriser et sont envahies par les mouches. Toujours pour des questions de rentabilité, les moutons sont tondus l’hiver. Leur température interne normale est de 39°C. Ils ont donc très chaud l’été et beaucoup meurt l’hiver car leur laine ne peut plus les protéger.
2 – L’angora
La France occupe la première place mondiale dans la production de la fibre textile du lapin blanc : l’angora. Cette fibre est obtenue par l’épilation de lapins sélectionnés pour leur production de poils. Cependant, même si cette pratique est dite peu douloureuse pour le lapin, il en résulte que celui-ci se refroidit vite si on ne le réchauffe pas par un moyen totalement artificiel : bouillotte, manteau, lampe chauffante… On voit alors bien le paradoxe d’épiler un lapin pour le couvrir avec un manteau (pourquoi pas fait avec ses propres poils). Quant à l’utilisation d’une lampe chauffante sur une peau fragile mise à nue et qui n’a pas l’habitude de l’être, je vous laisse imaginer le résultat. De plus, la majorité des éleveurs font ingurgiter des produits chimiques à leurs animaux dans le but de faciliter la récupération du poil.
3 – Les autres laines
(le cachemire, le mohair, le pashmînâ, l’alpaga)
En ce qui concerne les autres laines, elles sont produites dans des pays où la protection animale est quasiment inexistante. La Mongolie est le premier producteur mondial du cachemire, fibre provenant de la chèvre du cachemire. Le Mohair, laine fabriquée à partir de la toison de la chèvre angora, est majoritairement fabriqué au Népal. Le pashmînâ aussi appelé « l’or en fibre » est une fibre très fine issue d’une chèvre de l’Himalaya. L’alpaga est un ruminant voisin du lama qui produit une fibre plus douce, plus chaude et plus résistante que la laine de mouton et sa production s’effectue en Amérique du Sud. Comme dans tous les commerces liés aux animaux, lorsque ces derniers ne sont plus rentables, ils sont abattus pour leur chair. En effet, la chèvre ne sert pas seulement à fabriquer de la laine. Elle produit également du lait, du beurre, du fromage et est élevée pour sa viande. Donc cautionner tout commerce de laine, c’est cautionner le commerce de la viande et donc de la mort d’un être sensible.
4 – Conclusion pour la production de la laine
Finalement la production de tous les commerces de laine engendre de l’exploitation, de la souffrance et de la cruauté envers les animaux. Cela devrait être une raison suffisante pour choisir des textiles végétaux comme le chanvre, le lin, le coton… Aucun animal n’a demandé à être enfermé en clapiers ou en champs et à se faire utiliser comme un objet dans un but commercial. Nous n’aimerions pas être traités de la sorte alors laissons la liberté aux animaux, ne les sélectionnons pas pour obtenir des races performantes comme s’il s’agissait de machine. Tout être sensible doit pouvoir être laissé à l’état naturel.
“L’industrie du mouton australien et Neo Zélandais n’a rien d’autre que mépris pour les ovins indépendamment du fait qu’ils soient sur leur sol ou ailleurs.
Si les moutons charcutés vifs afin d’éviter la myase ne finissent pas couverts de mouches infestées de larves dévorant leur chair dans leurs fermes débordantes de cadavres de moutons ils finiront par mourir lentement sur un bateau rouillé qui empeste encore la mort du voyage précédent en route vers un camp d’extermination hallal du Moyen-Orient ou d’Afrique du Nord dans lesquels ils seront abattus avec une sauvagerie inouïe, ou alors ils mourront de soif sur un camion délaissé en plein soleil, à moins que malades ou blessés durant le trajet en mer, donc non négociables, ils ne soient jetés vivant par-dessus bord. Ajoutez à cela les violences qu’ils doivent endurer de la part de salauds qui assouvissent ainsi leurs instincts les plus bas et vous aurez un début d’idée du prix exact de la tranche de cadavre au fond de votre assiette et de vos précieux lainages obtenus aux prix d’immenses souffrances.”
Toujours dans cette logique de productivisme, les animaux paient le prix fort, et dans l’industrie de la laine aussi ! Ce sont les grands élevages (troupeaux de 2000 à 8000 moutons) qui fournissent le marché international de la laine, et 80% d’entre eux se trouvent en Australie. Les moutons doivent d’abord subir des conditions climatiques extrêmes : vent glacial, pluies torrentielles, sécheresse et canicule… 30% des agneaux meurent avant d’avoir atteint l’âge de 8 semaines! De nombreux adultes meurent aussi en raison du manque de soins ou d’abris appropriés… Le sort des survivants n’est guère plus enviable. Quelques semaines après leur naissance, les agneaux sont le plus souvent castrés et mutilés (on leur coupe la queue et on leur perfore les oreilles) sans le moindre antalgique !!! Par ailleurs, le surplus de laine artificiellement provoqué et les replis de peau retiennent l’urine et l’humidité, ce qui attirent les mouches. Celles-ci y pondent leurs oeufs, et les moutons sont littéralement dévorés par les larves. Pour prévenir ce problème, les éleveurs australiens découpent des morceaux de chairs sur les agneaux (sans la moindre anesthésie !!!). Malgré ces mesures barbares, les blessures sont le plus souvent infestées avant d’avoir pu cicatriser ! Les moutons sont tondus de manière prématurée, au moment où la laine est la plus abondante, ce qui fait mourir de froid de nombreux animaux. Les ouvriers tondeurs, payés au volume, se préoccupent davantage de leur productivité que du bien-être des animaux, et la tonte est très brutale, avec de nombreuses et profondes coupures de tondeuse dans la peau… Puis ils sont entassés et transportés dans des bâteaux pendant des semaines, avant d’arriver à leur destination, où ils sont enfin tués de manière cruelle, le plus souvent encore pleinement conscients !!!
Pour en savoir plus : La laine, un problème?
La question qui demeure est « peut-on s’en passer? » réjouissons-nous, la nature a pensé à tout et nombreuses sont les fibres végétales qui peuvent nous vêtir, et ce hiver comme été. Chanvre, lin, coton bio, ortie, et autres, offrent de merveilleuses fibres, et vous seriez étonné par la douceur d’un fil d’Abaca (bananier textile)!
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TOUCHE PAS À MA LAINE !
(sur le blog d’Ophélie)
MARRE DES OMNIVORES ! JE VEUX DEVENIR VEGAN !
Bonjours, je suis omnivore et j’en ai marre de tout cet extrémiste Antivegan Vegephobe agressif qui ne veulent pas admettre la vérité !
Juste pour leur plaisir gustatif, pour l’exploitation des animaux ! Les omnivores détruisent la planète et ceci depuis toujours, mais qu’elles avenir vont-ils-nous laissaient ?
Nous une bande d’omni avons pris la décision de devenir VEGAN, pas demain, mais maintenant, PAS VEGETARIEN mais VEGAN !
De plus il est très facile de se nourrir de bons produits, de se vêtir car de plus en plus de vêtements seront fabriqués à base de PINATEX !
Quand je vois le nombre d’omnivores insultés les Vegans, je suis écœuré !
Ce ne sont que des gens qui ne disent la vérité et ca gêne, moi-même jeune, je ne voulait pas voir la réalité au début ! Justement à cause de gens bornés qui ne pensent qu’à leurs egos ! Vous me dégoutez tous autant que vous etes les omnis de cette page ! Et ailleurs !
Vous êtes des extrémistes dangereux pour la future génération des jeunes !
De plus comme par hasard vous êtes tous des éleveurs, des médecins, des chercheurs, des biologistes, ect ect . !
Woua le délire !
J’adore les VEGANS CAR ILS SONT TOUJOURS PROVOQUER PAR DES BANDES DE RAGEUX ! Et dès qu’ils se défendent, disent La vérité qui gêne, ont les traites d’extrémiste ! Je hais les omnivores de cette sorte !
Merci à tous les VEGANS de dire la vérité , vous faites un travaille formidable on vous soutiens, des omnis qui vont devenir Vegan, et ça c’est sûr !